Justin Carbonneau, le requin qui a « une étincelle » quand il est question du CH
Justin Carbonneau est classé entre le 14e et le 19e échelon par pratiquement tous les experts quand il est question d'analyser les meilleurs espoirs du repêchage 2025 de la LNH.
Pour un Québécois, ces classements viennent généralement avec les spéculations d'une sélection par les Canadiens de Montréal – particulièrement dans une année où le Tricolore détient les choix no 16 et 17.
C'est dans exactement un mois jour pour jour qu'aura lieu le premier tour du repêchage de la LNH, le 27 juin. À partir de ce moment, Carbonneau aura certainement quelques réponses de plus quant à son avenir.
D'ici là, l'attaquant de l'Armada de Blainville-Boisbriand place toute sa concentration sur le Combine de la LNH, qui vient avec de nombreux tests physiques et de nombreuses entrevues.
Au fil des années, une question est souvent revenue parmi celles qui sont posées aux joueurs par les équipes de la LNH : à quel animal te compares-tu?
« Peut-être un requin! Je ne suis pas si méchant que ça, mais sur la glace, je suis quelqu'un qui attaque, qui a un désir de chasser. Je suis agressif sur la rondelle », a lancé Carbonneau à notre collègue Antonin Besner mardi matin, lors du tournoi de golf de l'Armada.
Carbonneau dit s'inspirer des styles de jeu d'Adrian Kempe, des Kings de Los Angeles, et de Travis Konecny, des Flyers de Philadelphie.
Auteur de 46 buts et 89 points cette année, l'homme de six pieds et un pouce a confié avoir mis beaucoup d'effort pour améliorer son style d'attaquant de puissance.
« Adrian est un gros bonhomme qui patine, qui a un bon lancer et qui joue avec de la vitesse. Travis est plus petit, mais il rentre à l'intérieur et il n'a peur de personne. »
« Oui, je suis un marqueur de buts et je fais des jeux offensifs, mais je suis capable de donner des mises en échec et être dur à affronter. »
Et curieusement, les Canadiens pourraient être à la recherche d'un attaquant de puissance pour compléter leur deuxième trio pour l'avenir de l'équipe.
Carbonneau pourrait-il être l'élu?
« Je suis classé dans ce coin-là. Je ne choisis pas où je sors, mais c'est sûr que les Canadiens, ce serait un honneur. J'ai suivi les Canadiens quand j'étais jeune et ma famille aussi. Ça amène un sentiment, une petite étincelle quand j'entends mon nom dans les conversations. Mais que ce soit les Canadiens ou une autre équipe, je serai heureux. »