Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Diviser les premiers matchs fait une différence mentalement pour les Panthers

Publié
Mise à jour

Après que Brad Marchand ait marqué le but vainqueur en deuxième prolongation du match no 2 de la finale de la Coupe Stanley, lui et son coéquipier des Panthers Sam Bennett se sont fait demander comment ils ont géré leurs énergies lors d'un autre long et intense affrontement contre les Oilers.

« Je crois qu'il (Marchand) a pris un Blizzard... probablement au Oreo », a plaisanté Bennett, en faisant référence à un moment viral durant la finale de l'Est où Marchand a dit avoir mangé un dessert chocolaté du Dairy Queen entre les périodes, alors qu'il s'est contenté en réalité d'une cuillère de miel.

Ils blaguaient à nouveau, bien sûr, mais il y a un moment vendredi soir où Marchand a pédalé sur un vélo stationnaire entre les périodes afin de rester en jambes pendant un duel de plusieurs heures.

Les deux premiers matchs de la finale se sont rendus en prolongation, et c'est la sixième fois dans l'histoire de la LNH que ça arrive, mais la première depuis 2014. Leon Draisailt a joué les héros dans le match 1, puis Marchand a filé lors d'une échappée gagnante hier.

Alors que la série est égale 1-1, les deux équipes traversent le continent, de l'ouest canadien vers la Floride, et bénéficient de quelques jours de congé pour se rétablir. Le troisième match aura lieu lundi soir, à Sunrise.

« C'était un long match, ça allait d'un côté et de l'autre, a déclaré le défenseur floridien Seth Jones, qui a mené les Panthers avec un temps de glace de 34 minutes et 35 secondes vendredi.

Jones est le joueur le plus utilisé des Panthers depuis le début des séries, avec un temps de jeu moyen de 25:45. Il a été employé pendant plus de 30 minutes dans les deux premiers duels et a touché la cible en première période hier, bon pour son quatrième but des éliminatoires, en plus d'avoir fourni une passe sur celui de Dmitry Kulikov en deuxième.

« Notre but était de diviser les deux matchs et on y est arrivé, a déclaré Jones.

L'entraîneur des Panthers, Paul Maurice, a ajouté que ceci fait effectivement une différence mentalement pour son équipe.

« Mathématiquement, c'est significatif, dit-il. Je crois qu'on aurait la mine basse aujourd'hui si on avait perdu ce match après avoir détenu l'avance aussi longtemps, même si on sait rebondir vite. Mais ç'a été le même genre de matin qu'il y a deux jours (après la défaite) à la cafétéria, on regarde vers l'avant. On sait maintenant comment laisser les journées – autant les bonnes que les mauvaises – dans le passé afin de se concentrer sur le présent. »

Les Oilers tournent également rapidement la page après des occasions ratées dans le match 2. 

Corey Perry, qui a forcé la prolongation en marquant à 17,8 secondes de la fin du temps règlementaire, affirme qu'il ne sert à rien de s'accrocher aux suppositions et aux « si ».

« Qu'est-ce que ça donne? Ça ne nous sert plus à rien maintenant. On prend l'avion, on se repose et on sera prêt pour le match 3. »

Comme Jones, Connor McDavid a été le plus utilisé de son clan. Il a joué pendant 31 minutes dans le match 1, puis 35 dans le suivant, soit près de 10 minutes de plus que sa moyenne de la saison régulière. Son impact s'est encore ressenti mardi en servant trois passes, dont une spectaculaire en supériorité numérique pour fabriquer le but de Draisaitl au premier tiers.

Draisaitl a affirmé après la rencontre qu'il n'existe qu'un seul joueur au monde capable d'un tel fait saillant, mais a souligné l'importance de profiter de ces deux journées de repos pour se recalibrer. 

« À ce moment-ci de l'année, il faut aller vers l'avant. On ne peut pas rechigner trop longtemps. Ça fait mal présentement, c'est certain, mais il faut avancer. »