Olesen et Del Solar flirtent avec le 60 à l'Omnium canadien; pénible entame pour Rory McIlroy
Trois des meilleurs golfeurs du Canada font partie de l'un des trios vedette de l'Omnium canadien RBC et ils ont été à la hauteur de cette réputation, jeudi.
Les Ontariens Taylor Pendrith et Mackenzie Hughes, de même que leur compatriote de la Colombie-Britannique Nick Taylor, ont amorcé leur ronde au sein du même groupe en matinée. Ils étaient devant un groupe comprenant le deuxième joueur mondial Rory McIlroy, de l'Irlande du Nord, le Suédois Ludwig Aberg et l'Américain Luke Clanton.
Champion en 2019 et en 2022, McIlroy a connu une ronde en montagnes russes et il a dû se contenter d'un pointage de 71. Après s'être retrouvé à plus-2 après huit trous, McIlroy a repris du rythme avec trois oiselets de suite pour revenir à un coup sous la normale.
Deux bogueys de suite pour finir sa journée de travail ont toutefois entaché sa journée. Il termine cette première ronde avec une égalité en 119e place.
Pendrith est à égalité avec les Américains Alex Smalley et Paul Peterson à 65 (moins-5) et était en tête lorsqu'il a terminé sa journée de travail. Ce trio a été relégué en huitième position à la fin de la première ronde.
Le Danois Thorbjorn Olesen et le Chilien Cristobal Del Solar ont tous deux flirté avec le record du parcours au TPC Toronto en signant des cartes de 61 (moins-9) et sont en tête après 18 trous.
« C'était génial. J'ai eu l'impression que le public était vraiment présent lors des neuf derniers trous, a déclaré Pendrith, debout à portée de vue du vert du 18e fanion. Nick a réussi quelques oiselets, et moi aussi.
« Alors on a eu beaucoup de plaisir. Le public était à fond. C'était agréable de voir autant de monde ici par un jour de pluie. On s'est bien amusés et on a tous plutôt bien joué. »
Taylor, champion du tournoi en 2023, est à un coup de Pendrith, ex aequo en 16e place. Hughes a remis une carte de 68 (moins-2), la même que l'Ontarien Ben Silverman.
« C'était amusant de s'inspirer les uns des autres. C'est évidemment mieux que de faire l'inverse, a déclaré Taylor. Tout le monde a bien joué.
« Mac aurait probablement pu réussir quelques coups roulés de plus, comme il le fait habituellement, mais le fait que nous soyons tous sous la normale, c'était un bon début. »
Les trois hommes n'en étaient pas à leurs premières apparitions à l'Omnium canadien, lorsqu'ils étaient tous des joueurs amateurs qui pouvaient participer au championnat national grâce à des exemptions de commanditaires.
« C'est génial de se rappeler ce moment. Je crois que 2008 a peut-être été mon premier Omnium canadien, et j'ai pris le départ à 19h30 à cause d'une longue pause due à la pluie. C'est un peu mon premier départ unique, a dit Taylor. Dix-sept ans plus tard, en étant dans le groupe vedette, c'est génial. C'était notre rêve. »
Pendrith a fait écho aux propos de Taylor, ajoutant que sa première participation à l'Omnium canadien était au club Royal Montréal, en 2014. Il a appris beaucoup de celle-ci.
« Ces expériences, je crois qu'elles m'ont aidé, a dit Pendrith. C'est un des plus gros tournois pour nous, et on l'attend avec impatience toute l'année.
« C'est ma cinquième ou sixième participation maintenant, et c'est génial d'être dans un groupe avec eux et d'avoir tous les spectateurs qui nous appuient. »
La tradition au sein du circuit de la PGA est que tous les Canadiens s'entraînent ensemble le mardi de la semaine du tournoi. Cette camaraderie s'est poursuivie jeudi.
« Jouer une ronde d'entraînement avec quelques amis – pardon, une ronde de tournoi, j'ai eu l'impression que c'était une ronde d'entraînement –, c'était vraiment amusant, a dit Taylor. On a gardé le rythme. C'était agréable de voir quelques oiselets rentrer. »
Un orage qui a éclaté mercredi soir et qui a entraîné un épisode de pluie jeudi matin a rendu les verts réceptifs, et la précision des golfeurs est toujours essentielle.
Olesen a dit que les conditions pluvieuses l'ont aidé à prendre la tête.
« Évidemment, (les verts) sont un peu plus souples qu'hier, a-t-il déclaré. Je n'avais pas vu les neuf premiers trous avant aujourd'hui. Ça a peut-être bien marché de ne pas vraiment connaître les trous.
« Parfois, vous avez juste une idée du vert, vous le regardez et vous pouvez facilement voir les lignes, et c'était une de ces journées pour moi. »