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RÉSULTATS

Albert Ramirez couronne une soirée de boxe de moins de 10 rounds

Albert Ramirez Albert Ramirez - Facebook EOTM
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Mise à jour

Albert Ramirez a couronné une courte soirée de boxe au Cabaret du Casino de Montréal en triomphant de l'Anglais Michael Flannery en moins de deux rounds, jeudi.

Cette victoire de Ramirez (21-0, 18 K.-O.), acquise au deuxième round, a fait en sorte que les spectateurs sur place n'ont pas vu 10 rounds de boxe en ce beau jeudi soir.

C'est un solide uppercut de la droite servie au menton de Flannery (13-1, 11 K.-O.) qui a mis fin aux activités de la soirée. Le coin de l'Anglais a jugé que son protégé en avait suffisamment encaissé.

Ramirez, détenteur de la ceinture Internationale des mi-lourds de la World Boxing Association (WBA) — qui n'était pas en jeu jeudi — avait déjà envoyé Flannery au tapis au premier round, d'un crochet de gauche qui paraissait anodin, mais qui avait suffisamment de puissance pour forcer un premier compte de huit.

Quand Ramirez, no 3 à la WBA, no 4 au World Boxing Council (WBC) et à la World Boxing Organization (WBO), et no 5 à l'International Boxing Federation (IBF), a touché Flannery de son uppercut au deuxième round, l'entraîneur de l'Anglais a immédiatement signalé son intention de reprendre la route de l'hôtel sans plus attendre.

« Je savais que ça allait être ce genre de combat, car il n'est pas de mon niveau, a déclaré Ramirez après le combat. (...) Je suis le meilleur de la division. Je veux Artur Beterbiev; je veux Dmitrii Bivol. »

C'est une soirée bien expéditive pour Eye of the Tiger Management, qui n'a pas l'habitude de présenter des combats aussi inégaux. Il semble que le promoteur montréalais a été victime des nouvelles règles de visas, en vigueur depuis quelques mois, et de blessures subies à l'entraînement dans au moins un cas.

« Ce n'est pas le genre de soirée que je veux offrir aux clients », a affirmé Marc Ramsay, entraîneur-chef et directeur du développement chez EOTTM.

C'est Isaac Chilemba qui devait d'abord affronter Ramirez. Même à 38 ans, le Malawite aurait sûrement donné plus vive opposition que Flannery.

Première ceinture pour Unal

Mehmet Unal (13-0, 11 K.-O.) n'a guère travaillé davantage pour mettre la main sur une première ceinture en carrière, envoyant le Polonais Jan Czerklewicz (14-3, 3 K.-O.) trois fois au tapis dès le premier round pour remporter le titre Continental du WBC des mi-lourds.

Après la troisième chute au tapis de Czerklewicz, l'arbitre Martin Forest en avait assez vu. Il a stoppé les hostilités après 2:56 d'action bien unilatérale.

« Je n'avais pas prévu quoi que ce soit; je ne fais que ce que j'ai à faire, a indiqué Unal. 

« J'ai vu qu'il allait tomber rapidement quand j'ai envoyé mes premiers coups en puissance. Il ne s'attendait pas à ça. Dès que je le touchais à la tête, il exposait son corps. Quand je le frappais au corps, il s'empressait de se protéger et me donnait sa tête. C'est ce que j'ai fait. »

Tout juste avant, le super-léger Arthur Biyarslanov (19-0, 16 K.-O.) s'était rapidement défait d'Antonio Collado (19-2, 3 K.-O.).

Biyarslanov, neuvième aspirant au WBC et 15e à l'IBF, n'a pas mis de temps à s'imposer. À mi-chemin du premier round, il a envoyé l'Espagnol au tapis à la suite d'une combinaison en puissance. Quelques instants plus tard, un crochet de gauche en fin de combinaison a provoqué une deuxième chute.

Le Torontois a de nouveau envoyé son adversaire au tapis au début du deuxième, avant que Collado ne reprenne un peu de tonus. Ça n'a pas duré.

Un solide uppercut de la gauche au plexus solaire au début du troisième round a mis fin à la soirée de travail de Collado, Yvon Goulet stoppant le combat à 38 secondes de ce round.

Fendero n'a rien appris

Les trois premiers combats de la soirée n'ont guère été mieux. Moreno Fendero (11-0, 9 K.-O.), pour un, n'a fait qu'une bouchée du Letton Kristaps Bulmeistars (13-4, 5 K.-O.), qui semblait porter des bottillons de ski de fond tellement il glissait sur le ring.

Dès les premiers instants du combat, Bulmeistars a semblé se blesser à la jambe droite. Impossible toutefois de dire si c'est la raison pour laquelle le mi-lourd des pays baltes n'a pas lancé de coups dans les 2:48 de ce combat inégal.

Fendero, aussi gentil à l'extérieur du ring qu'il est un monstre entre les câbles, n'a sûrement rien appris dans ce combat, stoppé par Albert Padulo fils dès la première chute au tapis.

À son premier combat à Montréal depuis qu'il est passé chez les professionnels, le médaillé de bronze des Jeux olympiques de Paris Wyatt Sanford (2-0, 2 K.-O.) a également été expéditif face au Chilien Tomas Lastra (2-1, 1 K.-O.). 

Le super-léger de Kennetcook, en Nouvelle-Écosse, n'a pas laissé d'espace à son adversaire, si bien que ce dernier n'a fait qu'encaisser encore et encore. Après une première chute, Lastra n'a plus donné de coup. L'arbitre Goulet s'est interposé à 2:59 du premier round.

En début de gala, Erik Israyelyan (2-0, 2 K.-O.) n'a pas traîné face au Chicoutimien Alex Gagnon (0-3-1). Le super-plume arménien a servi une leçon de boxe à Gagnon au cours des quelque quatre minutes qu'a duré le combat. Gagnon a visité le tapis au deuxième round. 

Même s'il s'est relevé après un compte de huit, l'arbitre Forest a sagement mis fin au combat, officiellement à 1:18 du deuxième assaut.