Bennedict Mathurin veut dépasser Luguentz Dort
Tous les matchs de cette finale seront présentés sur nos plateformes à commencer par le 1er, jeudi soir 20 h sur RDS et le RDS.ca avec l'émission d'avant-match.
À 24 heures de la présentation du premier match de la finale de la NBA entre les Pacers de l'Indiana et le Thunder d'Oklahoma City, le Montréalais Bennedict Mathurin s'est bien amusé d'une vidéo récemment présentée sur RDS.ca.
Le joueur des Pacers, qui a lui-même abordé le sujet lors de la journée des médias, a réagi à la publication d'une vidéo où des joueurs de l'Alliance de Montréal de la Ligue élite canadienne de basketball (LECB) soutiennent que Luguentz Dort du Thunder aurait l'avantage sur Mathurin dans une confrontation à un contre un.
« Avant que nous commencions, je veux dire que j'ai vu la vidéo où les joueurs de l'Alliance croient que Luguentz serait meilleur que moi à un contre un. Je veux juste dire que nous verrons sur le terrain, » a dit Mathurin avec un large sourire.
Mathurin retrouvera son ami sur le terrain jeudi, mais dans le camp ennemi avec le seul objectif de réaliser son rêve. Ami dans la vie, ennemi sur le parquet, il sait que la rivalité entre les deux Montréalais sera intense. « Il va toujours y avoir une rivalité. On a grandi ensemble, joué dans les mêmes clubs. Luguentz, je l'ai toujours vu comme un grand frère, car il a toujours fait ce que j'ai voulu faire en grandissant. Je suis rendu à un âge où je veux le dépasser pour de bon et en finale, c'est une bonne opportunité. »
Les deux enfants de Montréal-Nord vont vivre l'aventure avec la quête unique d'atteindre cette apothéose qu'ils recherchent depuis toujours. « C'est un rêve très unique. Qui aurait cru que je me retrouvais dans cette situation avec Luguentz Dort? C'est quelque chose d'exceptionnel et je suis très honoré de pouvoir vivre ce moment. »
Mathurin essaie de se faire philosophe en se disant, qu'importe le vainqueur, Montréal aura la chance d'accueillir un champion. « Peu importe ce qui va arriver, le trophée va venir à Montréal. C'est vraiment bien pour la Ville de Montréal et pour les jeunes qui rêvent de jouer dans la NBA. »
Le joueur de 22 ans se dit confiant de voir les siens l'emporter même si les observateurs placent les Pacers dans le siège des négligés. Pour le moment, il estime être en contrôle de ses émotions à quelques heures du coup d'envoi de la finale. « Je suis emballé, mais pas anxieux ou stressé. J'ai rêvé à ça toute ma vie, mais je sais que j'ai travaillé pour atteindre ce moment. C'est une question de continuer à se battre et de vivre mon rêve. »
Dans son camp, il peut compter sur l'expérience de Pascal Siakam qui est le seul joueur des Pacers avec de l'expérience d'une finale. Le Camerounais de 31 ans avait remporté le titre avec les Raptors de Toronto en 2019. Six ans plus tard, le joueur par excellence de la finale de l'Est contre les Knicks de New York n'a pas hésité à conseiller le joueur québécois. « Il me dit à quoi m'attendre. Il a déjà participé à une finale et c'est bien de connaître les petits trucs pour savoir à quoi m'attendre. »